julie ruelle

Oeuvres

A propos

Lieu :
Artpser

Date:
Toute l’année


Les dates d’expositions

Exposition à Madrid, Gaudi Arte Gallery, du 1er au 15 Mars 2024

Collaboration avec la galerie AquaResonance, à Paris, Octobre 2023.

Exposition à la médiathèque de Felletin en septembre 2023

Exposition des Dix jours de mélancolie à la Maison Tahissa à Paris en juin 2023

Exposition à la galerie Jabert à Aubusson en 2022

Exposition à la galerie Dor à Aubusson en 2021


Les publications de l’AquaResonance Gallery


Son parcours


Julie Ruelle est née en 1985. Diplômée de philosophie et de littérature, elle devient successivement ingénieure, enseignante de français et plus tard de philosophie. Elle s’engage dans la formation Arts de la lisse et de la tapisserie à Aubusson en 2016 dans le but de devenir artiste-lissière. Pari tenu puisque l’artiste compte aujourd’hui plusieurs tapisseries dont les formats tendent à s’agrandir années après années. 

Le travail de Julie Ruelle se compose de peintures, de tapisseries, de gravures et de livres. Elle raconte des histoires de mer et de vie végétale. Les œuvres se répondent et travaillent ensemble à donner corps à une histoire d’amour dont la trame narrative est celle d’un chagrin.

Julie Ruelle crée l’atelier Willyarn en 2020 situé en Creuse, à quelques kilomètres d’Aubusson. Willyarn est avant tout le savoir-faire technique de la tapisserie, qu’elle soit aubussonnaise ou non. Avec des matériaux divers, comme le néoprène, le plastique, les fils de pêche ou de matériaux plus conventionnels comme la laine, le lin ou la viscose, l’artiste raconte et interprète des formes et les rythmes de ce monde. Textile-texte, textile-danse, textile dense, l’art tissé se donne une dimension supplémentaire. 

Dans cet atelier, l’artiste met son expérience au service des autres et tisse notamment Rêverie blanc sur blanc de Thomas Gleb en 2022. Ainsi, l’artiste raconte ses histoires et celles des autres sur le métier de basse lisse. 


Les projets

EN COURS

Les Dieux aussi ont parfois du chagrin (2024)

Les Dieux, comme les humains ne sont pas à l’abri des émotions qui tourmentent. Immortels, tout-puissants, éternels, ils n’en sont pas moins affectés dans les sentiments qui règnent dans le coeur des humains.

En tant qu’artiste, c’est avec l’immensité et l’universalité des Dieux que nous conversons. L’omnipotence. Des mythologies où les Dieux partagent tant avec les humains dans une dimension où tout est plus grand, plus profond, plus intense. Un royaume éthéré, universel où tout est possible, où chaque émotion est plus vaste que pour n’importe quel humain, un monde où elle prend toute la place et où aucun souci terrestre ne semble faire diversion. Entièrement tournés vers leurs émotions, vers leur âme, les Dieux nous montrent une capacité qui nous fait défaut : celle de l’éternité.

Habibi Neshama (2023)

Dans l’ombre des souvenirs, une mélodie douce résonne, évoquant des instants capturés dans le tissu du temps. « Habibi Neshama », ces mots résonnent comme un poème, une symphonie de l’âme qui transcende les frontières du langage.

Au cœur de ces mots, une connexion profonde, un lien d’âmes qui traverse les déserts du quotidien. « Habibi », une déclaration de tendresse infinie, un amour qui transcende les mots eux-mêmes. Et « Neshama », une âme qui danse au rythme de l’Univers, portant en elle les échos d’une histoire infinie.

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Fruit Défendu, 2023

« Le de-sidera, celui qui a perdu son étoile. Il était bien lové au fond de la mer. Je le vois de la surface. Le ciel est noir, mais je le vois dans une pénombre plus profonde que celle du ciel. »

Suite à lire dans le zine disponible en consultation libre.

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Emilia (2023), projet en cours

Emilia est la force organisatrice de chaos. Objet d’amour sans limite, inconditionnelle, elle est à la fois ce qui est, ce qui émerge, ce qui évolue et met en forme.

Emilia est une oeuvre composée de dix photographies, douze peintures et quatre tapisseries. La photo ci-dessous présente les douze tableaux. Emilia se présente en trois strates où la première est tenue par des photos de 140 cm de haut. Viennent ensuite les tableaux, une série de douze toiles mesurant chacun 120 x 60 cm. Puis les tapisseries d’environ 200 x 100 cm.

Le projet se présente comme une narration en plusieurs strates, et plusieurs supports. Les photographies répondent aux toiles peintes qui renvoient à leur tour aux oeuvres textiles.

Les peintures d’Emilia présentées en galerie fictive.
Livre

Je Suis (2022 – 2023)

Je Suis est un livre réalisé en in folio, sur papier wenzhou. Les images sont réalisées à l’eau-forte.

Contrairement à Planète Mélancolie, Je Suis ne possède pas de trame narrative. Le livre se veut déclaratif, assertif. Son but est de montrer, de dire, de libérer une parole.

Je suis – eau-forte
Je suis – eau-forte

Le personnage principal est un petit lapin, symbole de l’enfance et de l’innocence. On le trouvait déjà dans Planète Mélancolie. En effet, il apparaît dans le rêve de Gwen, où un lapin se trouve face à la mer déchainée.

Je Suis n’est finalement qu’une suite logique de ce premier livre.

Fresques ! (2022)

Les fresques ont été une opportunité de travailler sur des formats de papier plus grands, tout en largeur. C’était une période d’expérimentation (même si le travail d’artiste l’est toujours) pour savoir quel format serait le plus agréable à travailler.

Mal de mère !, huile sur papier, 2022
Sur le fond noir des rêves I, huile sur papier, 2022

J’avais à coeur de continuer de travailler sur fond noir, comme ce que j’avais fait avec les Dix jours de mélancolie.

Sur le fond noir des rêves II, huile sur papier, 2022
Livre

Planète Mélancolie

Plaque de linogravure

Planète Mélancolie, c’est l’histoire de deux enfants, Gwen et Julie, fraichement arrivés sur une planète imaginaire qui leur incombe de coloniser. Les deux enfants sont passionnés de botanique, point de départ de leurs aventures.

Linogravure au séchage

15 exemplaires de Planète Mélancolie ont été réalisés. Ils ont tous été reliés par une relieuse d’art professionnelle, Chloé Lefèvre, et chaque livre contient une planche originelle de l’oeuvre.

Pour le prix de vente, merci de me contacter.

Planète Mélancolie – linogravure

Dix jours de mélancolie (2022)

Les Dix jours de mélancolie sont un voyage intérieur sur la forme d’un décompte de dix jours. Dix carrés de peinture d’un format imposé de 50 cm sur fond noir. Cette traversée trouve un point d’orgue dans la fresque qui a été tissée en 2023.

La fresque des Dix jours de mélancolie, huile sur papier

Les Paradis Blancs (2021-2022)

Les Paradis Blancs sont une séries de peintures peintes entre 2021 et 2022. Ce sont des peintures à l’huile sur papier pour la plupart. Le diptyque ci-dessous a été peints sur toile.

Ces paysages de falaises, de structures monolithiques, offrent des espaces de solitude et de ciels infinis.